mercredi 8 décembre 2010

Un exemple de créativité média



J'explique toujours aux étudiants qu'il est exigeant d'être créatif pour attirer l'attention des gens. Voici un exemple russe qui mêle mannequin et douche en public.

mardi 7 décembre 2010

Quand un cartoon «goûte meilleur»

Le marketing destiné aux enfants révèle une autre preuve de son efficacité. Encore une occasion de se questionner sur ces pratiques tout en sensibilisant les parents. Cette fois, ce sont les personnages accolés aux emballages et aux publicités qui sont sous la loupe. On a vu, dans le passé, des personnages, comme ceux de Sesame Street, faire la promotion de produits santé. Mais bien souvent, les personnages servent d’abord d’outils aux grands du fast food et aux fabricants de produits salés, gras et sucrés.
Des médecins américains ont fait goûter différents produits (friandises) à des enfants de 4 à 6 ans. Une version de l’emballage affichait un des personnages suivants : Dora, Scooby Doo ou Shrek. Comme il fallait s’y attendre, les enfants ont préféré le produit provenant de l’emballage avec personnage, déclarant que son goût était meilleur. Meilleur que le même produit sortant de l’emballage neutre, sans personnage…Entre les deux emballages, leur choix allait évidemment vers celui affichant un personnage. Nous savions déjà que plus le personnage est connu et établi, plus il favorise les ventes du produit.  
Voilà que les grands de la fabrication et du fast food comme Burger King, Nestlé, Ferrero et General Mills ont rendu public, par écrit, leurs promesses et leurs engagements quant à la promotion de leurs produits destinée aux 12 ans et moins. Par exemple, Coca Cola maintient sa position de ne pas utiliser de personnages (licensed characters) pour promouvoir ses produits aux 12 ans et moins. Ou encore, Burger King, dans ses messages télé destinés aux moins de 12 ans, fera uniquement la promotion de ses menus pour enfants. Des menus qui rencontrent des normes nutritionnelles établies et connues. Et c’est comme ça pour plusieurs autres entreprises.
L’industrie semble donc s’auto-discipliner. Mais plusieurs réclament davantage soit l’interdiction du  recours aux personnages pour vendre et promouvoir. Est-ce exagéré ?
Pour consulter les engagements des différentes entreprises


Sources: Roberto, A. Christina et al. (2010), «Influence of Licensed Characters on Children's Taste and Snack Preferences», Pediatrics