samedi 17 novembre 2012

Georges St-Pierre fait son marketing

Plutôt éclairant le reportage de l'émission «Une heure sur terre» à Radio-Canada portant sur Georges St-Pierre (GSP) et les efforts de son équipe pour mieux le vendre. Ces efforts marketing fonctionnent, à n'en pas douter. Un de mes professeurs décrivait le marketing comme étant un réducteur d'écart. Il avait raison. En utilisant les médias sociaux, entre autres, GSP cherche à se rapprocher, à réduire l'écart avec ses millions de fans à travers le monde. Le recours à ces nouvelles plateformes est un élément fondamental de sa stratégie. Et une conclusion s'impose: si votre produit a un fort potentiel d'attraction, avec valeur ajoutée, une réelle synergie peut émerger, sans utiliser les médias traditionnels. Les YouTube, Twitter, Facebook, Instagram et compagnie vont se compléter les uns les autres, les forces de l'un compensant pour les faiblesses de l'autre. Cependant, ce n'est certainement pas une recette s'appliquant à tout.

Mais les gestionnaires sont loin d'avoir saisi le fort potentiel des nouvelles plateformes. Le Harvard Business Review rapportait cet été que seulement 5% des décideurs marketing BtoB considéraient les médias sociaux comme faisant partie de leur mix. 58% ont admis commencer à s'y intéresser alors que 17% n'en font aucune utilisation. De son côté, l'équipe de GSP, en utilisant et en démontrant la force des médias sociaux, a pu renforcer sa stratégie BtoB en allant chercher des commanditaires d'envergure comme Google.

Le reportage montre aussi, plus que jamais, qu'un individu peut se vendre comme tout produit ou service. GSP peut-il être considéré comme une marque ? Son équipe le traite comme tel mais seul le temps nous le dira. Une marque met des années à se développer à forts coups d'investissements et d'efforts. On verra.

Pour voir le reportage: Une heure sur terre