samedi 14 novembre 2015

Paris: le partage à la rescousse.

Écrire sur l'impact des médias sociaux quelques heures après le drame parisien paraît futile. N'empêche qu'il est fascinant de constater à quel point ils ont intégré nos vies et aiguisé nos réflexes. Dans les minutes qui ont suivi les attaques, une chaîne humaine a vu le jour. Twitter ressort du lot avec le hashtag #portesouvertes qui s'est vite répandu alors que des habitants de la capitale ouvraient leur porte à ceux qui en avaient besoin.
 
On a aussi vu une série de photos de disparus apparaître, les proches appelant à les retrouver ou à les signaler. Sans oublier tous ceux qui ont transmis en direct ce qu'ils voyaient, avec l'application Periscope notamment. En 10 heures, il y a eu 6,3 millions de tweets sur #prayforparis.
 
Au cœur de tout ceci, le partage. Partager fait du bien. Nous passons beaucoup de temps à partager sans même s'en rendre compte: opinions, commentaires, suggestions, repas, etc. Que ce soit dans la vraie vie ou sur le web. Partager active dans notre cerveau la zone associée à la récompense. Nous en retirons donc un certain bien-être, de la satisfaction. C'est également le sentiment d'être utile, d'ajouter de la valeur à ce que nous faisons. Et la technologie le facilite.
 
Le partage est ce qui rend les plateformes sociales si populaires. C'est le pilier du 2.0.

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